​Faire face au déclin des programmes universitaires de radioprotection : Défis, solutions et opportunités pour l’aveni

Emily Caffrey | ​​Université d’Alabama de Birmingham​Salle 2032, 14 h 10 - 14 h 30

​​Cette présentation mettra en évidence le statut des programmes universitaires de radioprotection en Amérique du Nord, présentera des solutions potentielles et partagera certaines opportunités pour les experts du domaine afin de maximiser leur impact sur la prochaine génération. Le besoin en physiciens en radioprotection ne cesse de croître avec les nouvelles conceptions de réacteurs, l’augmentation des nouveaux produits radiopharmaceutiques, la nécessité de gérer les scénarios d’exposition environnementale et le potentiel imminent d’exploitation de l’énergie de la fusion nucléaire. La capacité à prévoir les questions de sécurité de demain, à résoudre les problèmes d’hier et à enseigner à la prochaine génération dans le domaine de la radioprotection est vitale. La tendance à fermer des programmes universitaires et le manque de relève dans l’industrie ont été annoncés dans la déclaration 12 du National Council on Radiation Protection and Measurements (NCRP) publiée en 2015 intitulée « Where are the Radiation Professionals? » et ont été réitérés récemment dans Physics Today [1], dans le Bulletin of the Atomic Scientists [2] et dans le Journal of Applied Clinical Medical Physics [3]. En avril 2023, la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) a publié un article issu de son symposium de Vancouver en 2022. L’article indique que la CIPR est « … préoccupée par le fait qu’un manque d’investissement dans la formation, l’éducation, la recherche et les infrastructures a été observé dans de nombreux secteurs et pays pouvant compromettre la capacité de la société à gérer correctement les risques liés aux rayonnements et pouvant entraîner une exposition ou une peur injustifiée des rayonnements, ce qui aurait un impact sur le bien-être physique, mental et social de nos populations » [4]. L’article appelle à une action mondiale pour renforcer l’expertise en matière de protection radiologique. Les États-Unis ne comptent plus que sept programmes d’études supérieures actifs, le Canada deux et le Mexique aucun. Le manque d’experts entrant dans le domaine est également mis en évidence par le nombre d’experts désireux et capables d’enseigner. L’Université McMaster et l’Université d’Alabama de Birmingham se sont associées pour partager leurs compétences et leurs installations afin d’optimiser le transfert d’informations à la prochaine génération. 

[1] https://pubs.aip.org/physicstoday/article/76/10/18/2912730/Alarm-sounded-over-declining-US-radiation 

[2] https://thebulletin.org/2023/07/nuclear-safety-staffing-in-the-united-states-a-crisis-with-no-easy-fix/ 

[3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9880967/ 

[4] https://link.springer.com/article/10.1007/s00411-023-01024-5​ 

Wed 1:30 pm - 3:00 pm