La perspective d’une durabilité radiologique par la réutilisation des résidus de MRN dans les matériaux de construction.
Esther Osei Akuo-ko | Université de PannonieSalle 2035/2036, 13 h 30 - 13 h 50
Les matériaux terrestres contiennent des radionucléides naturels, notamment l’uranium 238, le radium 226, le thorium 232 et le potassium 40, qui sont importants pour la radioprotection. Ces résidus de matières radioactives naturelles (MRN) sont produits en grandes quantités et présenteraient un grand intérêt économique s’ils étaient, dans une certaine mesure, incorporés dans des mélanges ou comme additifs dans la production de matériaux de construction, ce qui permettrait des options de réutilisation flexibles en fonction du produit final et réduirait ainsi les effets radiologiques potentiels sur les humains et sur l’environnement. Ainsi, la réutilisation des résidus de MRN est une méthode rentable et respectueuse de l’environnement qui permet de réduire les impacts radiologiques potentiels sur les humains, de préserver les ressources naturelles, de réduire les émissions de CO2 et d’économiser l’énergie. La directive européenne sur les normes de sécurité de base stipule que les MRN doivent être caractérisées en tant que matières premières secondaires destinées à être utilisées dans les matériaux de construction. Quelle que soit leur origine, le comportement radiologique et les propriétés matérielles des MRN en tant qu’additif ou matériau secondaire sont essentiels. De façon générale, la première considération pour atteindre la durabilité radiologique est de recycler ou de réutiliser les résidus ou les sous-produits contenant des MRN au lieu de les éliminer comme des déchets. L’accent est mis sur la réutilisation des matériaux comme matériaux de construction et sur la recherche d’une durabilité radiologique. Cette étude examine donc le potentiel de reproduction des résidus de MRN en se basant sur leurs propriétés et le traitement approprié avant la réutilisation. L’évaluation de leurs indices radiologiques est utile pour catégoriser les résidus de MRN avant leur utilisation dans les matériaux de construction. Ces indices donnent une meilleure indication du risque d’exposition externe par rapport à la concentration d’activité spécifique de l’uranium 238, du radium 226, du thorium 232 et du potassium 40. Les résultats de l’étude indiquent que l’incorporation de résidus de MRN dans des mélanges ou leur utilisation comme additifs peut diminuer la concentration d’activité et les indices dans le résidu d’origine, permettant des options de réutilisation flexibles en fonction du produit final.